Pleins phares, au coeur du machinisme Pulvérisation et modulation : une quête de précision, mais pas une quête du Graal !
A une époque où pulvériser peut se finir devant un tribunal et où l’objectif est de réduire de 50 % les intrants d’ici 2018 (Plan ecophyto2018), le salut de l’agriculteur peut-il venir de la technologie et des techniques de pulvérisation ? En tout cas, la profession n’a pas attendu pour améliorer l’application des produits phytosanitaires. Dévoilée au Sima, la gestion électropneumatique des porte-jets à quatre sorties d’Hardi-Evrard le montre une fois de plus.
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De la régulation à l’électronique en passant par les automatismes de rinçage, les systèmes de suspension, la coupure de tronçons Gps ou les buses : la pulvérisation est certainement l’un des secteurs du machinisme, qui a le plus évolué en termes de technologies ces 30 dernières années. Ceci afin d’améliorer les débits de chantier, le confort d’utilisation et l’efficacité des produits employés.
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Cet avantage, seul, serait un luxe
Et c’est là que rentre en jeu l’Opti-Spray. Grâce à l’architecture Bus Can du boîtier Regulor 6, cette option pilote seule, en duo, trio ou quatuor, les quatre buses de chaque porte-jet. Fini donc la corvée de rotation des penta-jets. Mais ne rêvez pas, une buse utilisée est une buse qu’il faudra nettoyer ! Cet avantage, seul, serait un luxe. Mais, associé à une gestion automatique voire à une carte de préconisation d’apports d’azote, l’intérêt devient réel.
Un exemple : l’association de deux buses classiques F-110 (ex : vert, jaune et vert + jaune) permet, tout en garantissant une taille de gouttelettes optimale, de faire varier, à vitesse constante, le volume hectare sur les plages de l’une, de l’autre ou des deux buses combinées. Ou de choisir un volume unique pour une plage de vitesses plus étendue.
Gestion des zones non traitées en un seul clic
A l’extrême, imaginons une carte de préconisation d’apports d’azote indiquant des doses de 40 à 300 l/ha. En associant quatre buses à azote « cinq filets » (vert, jaune, bleu et rouge) et en fixant une vitesse constante du pulvérisateur de 16 km/h, l’Opti-Spray gère parmi les 15 combinaisons possibles pour faire varier le volume tout en assurant une qualité de pulvérisation parfaite. Enfin, à contrario, équipé de buses hétérogènes (2 x F-110 et 2 x Mini-Drift), l’Opti-Spray permet de gérer les zones non traitées en un seul clic !
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Le potentiel est vraiment important, d’autant plus que l’on pourrait imaginer un pilotage différent de chaque tronçon, voire de chaque porte-jet...Vivement les essais pour mesurer le retour sur investissement d’un tel développement. Car la quête de la précision ne doit pas se faire à corps perdu, à moins d’une contrainte environnementale.
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A lire aussi : l'article Pleins phares, au coeur du machinisme de Terre-net Magazine n°2 |
Cet article est extrait de Terre-net Magazine n°3. Si vous ne l'avez pas reçu chez vous, retrouvez Terre-net Magazine en ligne en cliquant ICI.
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